« Une personne non existante a une empreinte carbone de zéro »

« En comparant le coût des prestations de services de planification familiale et le coût par tonne de réduction des émissions de carbone par des moyens classiques, une étude a révélé que consacrer 7 $ à la satisfaction des besoins non satisfaits de services de planification familiale entre 2010 et 2050 permettrait de réduire les émissions de CO2 de plus d'une tonne, tandis que supprimer une tonne de carbone par des technologies faiblement émettrices de carbone coûterait au moins 32 $. En d'autres termes, investir une petite part du coût total de stabilisation des émissions de carbone dans la planification familiale est 4 fois plus efficace que d'investir la même somme d'argent dans des solutions classiques.
Ce calcul ne tient pas compte des coûts et avantages non quantifiables, notamment le coût de l'énergie incorporée dans toutes les technologies, et l'empreinte zéro de tous les héritiers non existants d'une personne non existante.

"La planification familiale pourrait apporter plus d'avantages à un plus grand nombre de personnes et à un moindre coût que toute autre technologie dont l'Homme dispose."
Rapport de l'UNICEF 1992

Une issue nécessaire à Copenhague

On ne peut évidemment pas espérer un quelconque débat de fond sur les questions soulevées ci-dessus au sommet de décembre 2009. Mais toutes les parties savent déjà qu'il existe un lien évident entre les émissions totales de carbone et le nombre d'émetteurs de carbone, et que tous les problèmes environnementaux sont aggravés par la hausse constante du nombre d'êtres humains. La population est un des problèmes du changement climatique. Il est donc indispensable, pour une solution rationnelle du problème du changement climatique, que les résultats du Sommet contiennent une référence à la population. OPT demande instamment l'inclusion de la phrase suivante dans le préambule de la Déclaration "Vision partagée" de l'ACV *:

- Les parties reconnaissent le fait que toute croissance de la population augmente le nombre des émetteurs de carbone (avec une empreinte évidemment plus grande pour les pays développés que pour les pays en voie de développement) et les futures victimes du changement climatique, ce qui aggrave tous les problèmes aussi bien de l'atténuation que de l'adaptation** et conviennent de créer un sous-groupe pour en examiner les implications, et rendre compte des résultats en temps voulu.- »

Fewer emitters, lower emissions, less cost par Thomas Wire.

* ACV = Action concertée à long terme au titre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

** En référence aux trois volets des discussions dans le cadre du LCA: vision partagée, mesures d'atténuation, mesures d'adaptation