Près de 2.000 participants à l’ouverture de la conférence sur le planning familial


Dakar, 29 novembre 2011, 17:40 GMT , Agence de Presse Sénégalaise (APS) – Près de 2.000 participants prennent part à la deuxième Conférence internationale sur la planification familiale (CIPF) ouverte mardi après-midi à Dakar et consacrée aux "recherches et meilleures pratiques".
La cérémonie d’ouverture de la rencontre a été présidée par le président sénégalais Me Abdoulaye Wade. Sont aussi présents les premières dames du Burkina Faso, de la Namibie et du Sénégal, le Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population) et l’Ambassadeur américain à Dakar parmi d’autres personnalités.

De nombreux jeunes venus de plusieurs pays prennent part aussi à la rencontre.

La conférence est organisée par le ministère de la Santé et de la Prévention du Sénégal en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates et l’Institut de la Santé et de la Reproduction de la Population de l’École de Santé Publique Johns Hopkins Bloomberg, l’USAID, etc.

Une allocution vidéo de Melinda Gates a été projetée lors de la cérémonie.

La deuxième CIPF intervient dans un contexte où la population mondiale a atteint le chiffre de sept milliards d’habitants. Elle examinera la recherche et les programmes de pointe qui contribuent à faire progresser la santé et le bien-être des familles dans le monde, selon les organisateurs.

Les sujets d’échange incluent les nouvelles méthodes contraceptives, les besoins non-satisfaits, les services mobiles de planification familiale, la formation des professionnels de la santé, etc.

La conférence se poursuivra pendant la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre. Une table ronde spéciale sur des recherches récentes ayant démontré la possibilité d’un lien entre contraception hormonale et VIH réunira des experts.

Une récente étude sur les couples africains, menée par des chercheurs de University of Washington (États-Unis) et publiée dans Lancet Infectious Diseases, établit un lien possible entre l’utilisation chez les femmes de contraception injectable et l’augmentation probable d’être infecté avec le VIH ou d’infecter son partenaire, notent les organisateurs.

Après Kampala (Ouganda) en 2009, la participants à la conférence, à Dakar, partageront leurs informations en matière de recherche, de meilleures pratiques et d’avancées de stratégies nationales pour les prestations de service en matière de planification familiale. Le but final étant l’accès universel à la planification familiale, indique-t-on.
Lors de la clôture de la conférence, vendredi, des milliers d’activistes exhorteront les dirigeants du monde à démontrer leur volonté politique et à consacrer les fonds nécessaires pour répondre aux besoins non-satisfaits en matière de planification familiale, tout en faisant progresser plus rapidement la recherche et le développement de contraceptifs.

La CIPF présente une occasion historique de mettre la planification familiale au cœur de l’agenda mondial du développement et de façonner l’avenir de la santé, du développement et de la sécurité de la planète, selon organisateurs.

OID/ESF