Violences faites à la Terre

 
Il s’agit d’une histoire qui a commencé il y a bien longtemps ou peut-être très peu d’années ?
 
On ne se souvient plus exactement : tout dépend comment l’on regarde le temps, en particulier celui de l’échelle géologique.
 
Quand l’Homme est sorti du Rift est-africain, il n’était pas en grande forme et personne ne lui aurait donné une quelconque chance de succès. Il avait bien du mal à se tenir debout, mais aussi à courir très vite et à bien se défendre. Même s’il était capable de vivre en groupe et d’avoir beaucoup d’enfants, pour assurer la survie de l’espèce, il a réussi à réduire au maximum ses fonctions de reproductions (environ 9 mois), à « favoriser » la ménopause de ses mères et grands-mères pour assurer la survie de sa progéniture, mais aussi et peut-être surtout : à trouver du plaisir dans l’acte de procréation ! (Cf. les ouvrages du célèbre biologiste américain Jared Diamond).
 
Mais la biodiversité était respectée ! A tel point que menacé par toute la mégafaune africaine, il était obligé de se réfugier en haut des arbres pour dormir et ne savait pas très bien où se sauver. Finalement, il a opté pour une solution simple : suivre le cours d’une magnifique rivière, qui cheminait toujours dans le même sens, perpendiculairement au rythme du soleil : le Nil. De semaines en semaines ; il est arrivé jusque dans une région encore plus magique, que l’on a nommée : le « Croissant Fertile ». Celle-ci était belle, généreuse, riche, protectrice et source de poésie comme de grands rêves. Depuis cette base, qui par la suite s’avérera être située à la croisée de toutes les routes, il partit à la conquête d’une Terre où la biodiversité régnait partout. Les poissons peuplaient toutes les rivières et s’attrapaient encore à la main, les oiseaux comme tous les animaux vivaient avec les hommes et les plantes étaient d’une beauté magnifique. C’était le Jardin d’Éden !
 
Ensuite, c’est un peu comme une tragédie grecque et elle s’est déroulée en 5 actes.
 

Acte I : les mythes fondateurs

C’était il y a environ 3 ou 4.000 ans dans le centre de la Grèce : autour d’Athènes. Conscients de leurs fragilités, des groupes d’anciens « chasseurs-cueilleurs » se sont regroupés autour de cités importantes, dans un esprit  à la fois évolutif et surtout conquérant. Ces populations mycéniennes ont imaginé une démarche de « prise de pouvoir » originale. Non seulement, elles ont su organiser leur vie sous l’égide du Mont Olympe, peuplé de dieux bienveillants, mais au bout d’un certain temps, fortes de leur réussite, elles ont imaginé être capables de défier leurs dieux et en particulier de leur « voler » le Feu.

Elles ont donc chargé un Titan, Prométhée, de s’en occuper ….

Le projet était clair : il s’agissait ni plus ni moins de prendre le pouvoir de la puissance divine, afin d’assurer le défrichement de terres incultes et organiser leur prééminence ! En même temps, cela sous-entendait que les hommes étaient capables d’autonomie, mais aussi de dominer le monde du vivant et surtout de se rendre maîtres et possesseurs de la Nature, comme du monde animal.

En d’autres circonstances, cela aurait pu s’apparenter à une « crise d’autorité » ou à un « coup d’état » face à la Déesse-Mère : Gaïa ! Mais dans les faits, c’était beaucoup plus que cela. Toujours dans une logique de biologie évolutive, ces civilisations ont cherché à dominer les éléments du vivant et à donner aux hommes la maîtrise de la Terre et de tous ses éléments. Et même si Prométhée a été puni pour cet acte d’insoumission, cela a marché …. Les hommes ont généralisé l’agriculture, domestiqué certains animaux, multiplié leurs descendances et acquis un « avantage concurrentiel » important, vis-à-vis de tous les autres mammifères.

Par la suite, cette idée de nature philosophique est entrée dans les faits et s’est continuellement développée pour devenir religieuse : en occident tout d’abord, puis de manière quasiment universelle sur toute la planète. Comme l’explique Michel Serres dans son ouvrage le « Contrat Naturel », ils ont organisé leurs actions autour de 3 pouvoirs : le religieux, le militaire et l’agriculture (l’économie).

 

Acte II : l’ambition des religions monothéistes

Cet esprit de domination s’est concrétisé par la mise en place et la généralisation en occident des monothéismes. C’est ainsi que dans la Genèse, il est précisé que : « Dieu créa l'homme et la femme à son image, les bénit, et leur dit: Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre, assujettissez-là, et dominez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tout animal qui se meut sur la terre » ! Le message est on ne peut plus clair !

Par la suite, le christianisme a introduit l’amour au cœur de cette démarche, qui selon Luc Ferry, fut « vecteur de salut ». Et, cette ambition ne serait rien sans la compassion, l’amitié, la  générosité envers les autres, le souci de son prochain et en conséquence, fut à l’origine de toutes les vertus de l’humanisme.

Quant à la troisième religion du livre : l’Islam, il n’a fait que reprendre les idées de l’Ancien Testament, avec peut-être un peu plus de dogmatisme : selon Abdelwahab Meddeb  « dans le Coran, la nature n’est qu’un don divin offert à la souveraineté de l’homme, pour satisfaire sa jouissance ». Tout un programme ...

Mais ces valeurs et ces ambitions ne sont-elles pas tout simplement inhérentes à notre nature humaine ? Car dans une logique purement biologique et de compétition évolutive, pour dominer son environnement et assurer sa suprématie, l’Homme ne s’est jamais appuyé sur sa puissance physique, contrairement à d’autres mammifères type gorilles, lions, éléphants, .... Il est resté « Homo Sapiens » (celui qui sait) et au fil des millénaires, même s’il avait des aptitudes à l’endurance, il est demeuré un être faible et fragile, qui a concentré toute son énergie évolutive au niveau de son esprit, son intellect, ses ambitions, ses connaissances, son sens de la coopération et surtout sa volonté de domination. Et à ce niveau, les religions monothéistes qui se caractérisent par une forte capacité de création de liens, d’organisation et de regroupement des individus, ont joué un rôle essentiel en Occident.

De fait, nos trois religions monothéistes mettent en avant cet esprit de conquête du monde et du vivant. Elles ont privilégié et privilégient toujours la prééminence de l’homme sur la nature et pour assurer leur survie, comme leur développement, la nécessité d’une importante procréation. De quelques millions d’individus au début du néolithique, la population mondiale est donc passée à environ 350 millions de personnes autour de l’An 1000, soit une progression moyenne plus ou moins régulière, d’environ 3 millions d’individus par siècle ! Mais à ce niveau, cela correspondait à une empreinte humaine sur la planète tout à fait cohérente, pour ne pas dire insignifiante, même si dans certaines régions de la planète, l’expansion des humains a entraîné l’extinction de certaines populations de mégafaunes (Australie, Continent Amérindien).

 

Acte III : l’ouverture au monde et la naissance de la notion de progrès

A partir du milieu du Moyen-Âge, les choses ont commencé à changer et à s’accélérer. Malgré une forte mortalité infantile, de nombreuses maladies et de multiples risques d’accidents (famine, peste noire, maladies, etc. La population mondiale est ensuite passée à environ 1 milliard d’individus à la fin du XVIIIème siècle, soit une progression de 80 millions d’humains par siècle.

Le rythme n’était déjà plus le même et l’accélération était déjà beaucoup plus rapide. En particulier à partir du XVIème siècle où l’Occident a fait sa révolution copernicienne, parti à la conquête du Monde à la recherche marchande des épices avec Christophe Colomb, Magellan et les autres conquistadors, tout en installant avec la Réforme Protestante, la responsabilité individuelle de chacun face à Dieu, mais aussi la nécessité d’une réelle formation pour chacun : garçon, comme fille. Grâce à l’imprimerie, il a mis en place une meilleure diffusion des livres, comme des connaissances, organisé le concept de « Progrès » autour des techniques, de l’abstraction.

Bref, ce fut plus qu’une Renaissance : une nouvelle Révolution !

Mais, la place de l’Homme comme de son empreinte, demeurait encore « raisonnable », même si une première grande extinction d’espèce s’était produite en 1627, avec la mort du dernier spécimen de « bœuf sauvage » (ancêtre des bovins) : l’aurochs, dans la forêt primitive de Jaktorow à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Varsovie. Après avoir été chassé et même pourchassé au milieu du Moyen-Âge de tout l’ouest de l’Europe, cette forêt était devenue son dernier espace de vie ou exprimé différemment : sa dernière niche écologique. Cet évènement a tout de même été gravé dans le granit d’un monument, en Pologne. Il peut donc être considéré comme la première grande forme moderne de perte de biodiversité.

A partir de cette période, la situation a manifestement commencé à dégénérer et à devenir très complexe !

 

Acte IV : le basculement de la révolution industrielle

Avec la naissance du « Siècle des Lumières », de la « pensée humaniste », des droits de l’homme en Amérique (Virginie), puis à Paris au cours de la Révolution Française de 1789, mais aussi la généralisation de la révolution industrielle et du principe de démocratie, l’idée de bien-être individuel a été largement propagée et partagée : d’abord dans la société bourgeoise, puis au XXème siècle dans l’ensemble des couches sociales occidentales et ensuite, très progressivement, au reste du monde. En même temps, cette époque industrielle a éprouvé un intense besoin de main d’œuvre et de consommateurs, donc d’humains … Car durant cette période, la croissance économique s’est appuyée avant tout sur une croissance de la population. Le seul contre-exemple est peut-être celui de la Chine à la fin du XXème siècle, mais il est exceptionnel.

Le contexte a donc complètement changé !

Même si à cette époque Thomas Robert Malthus a joué le rôle de premier lanceur d’alerte, son analyse est restée au stade d’une réflexion théorique. Avec le phénomène de colonisation de l’Amérique, puis de l’Afrique comme de l’Asie, l’Empreinte Humaine de l’Occident s’est abattue sur l’ensemble de la planète, avec ses apports en termes de connaissances, de cultures et de progrès, mais aussi ses drames, contraintes et violences. Car, en plus de son ambition conquérante, l’homme occidental possédait le pouvoir de maîtriser le Vivant et de dominer la Nature, comme les populations autochtones et leur environnement.

Bon gré, mal gré, le modèle s’est rapidement imposé … Même si celui-ci apportait beaucoup de souffrances et de douleurs, il apportait aussi une notion de rêves et d’espérances, qui a trouvé toute son ampleur et sa grandeur, dans ce que l’on a appelé le « Rêve Individuel Américain », puis la « société de consommation ». Les produits comme les marchés faisaient et continuent de faire  rêver ….

Cependant, dans ce contexte de violences, qui a pris toute sa dimension et son horreur durant les deux grandes guerres mondiales ainsi que les fascismes qui en ont découlé, la situation a complètement changé : de 1 milliard d’individus en 1800, la population mondiale est passée à 2,5 milliards en 1950 ! Soit une progression de 10 millions d’individus tous les ans !

Déjà, ces chiffres changent tout : l’échelle de temps, aussi bien que le rythme et l’importance de la progression. Très rapidement, la pression de l’empreinte humaine n’a pas manqué de se faire sentir. De nombreux animaux ont disparu : les bisons dans l’ouest américain, ainsi que d’autres espèces moins emblématiques ont été exterminées : les grands pingouins, le grizzly de Californie, etc. L’UICN, (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) en dénombre des milliers ! L’Empreinte humaine avait déjà changé de nature et n’était déjà plus vraiment supportable pour la Planète.

 

Acte V : les violences faites à la Terre

L’aventure a continué et …. notre histoire a tourné plus ou moins au drame !

Mais dans la joie et presque le bonheur ! Car quoi qu’on en pense, depuis 1950, des centaines de millions de personnes ont bénéficié d’un niveau de vie jusque-là inégalé et des milliards d’individus ont été sorti du seuil de pauvreté extrême. En revanche, la violence aussi a tourné au drame avec les camps de concentrations, les goulags, Hiroshima, la course aux armements nucléaires, etc. Avec la mégalomanie américaine, le baby-boom occidental puis mondial, les progrès de la médecine et de l’hygiène, mais aussi la mondialisation puis la globalisation des échanges et des marchés, tout comme  l’émergence de la Chine comme usine du monde, notre Empreinte Humaine comme la « minéralisation » de la planète avec son urbanisation extrême, se sont accentuées et l’espace consacré à la biodiversité a été réduit à une peau de chagrin ! De 1950 à 2020, nous sommes passés sur notre planète, en 70 ans, de 2,5 milliards d’habitants à presque 8 milliards. Soit une progression moyenne de 780 millions d’humains tous les dix ans. Et actuellement, le rythme continue de s’accélérer : notre population mondiale continue de s’accélérer en progressant de quasiment 1 milliard tous les douze ans ! Alors que la biodiversité a été réduite de manière inversement proportionnelle, quasiment près de 70 % des espèces ont disparu sur cette même période. Et aujourd’hui, plus d’un million d’espèces sont menacées d’extinction !

C’est cette situation qui crée une véritable affaire de « Violences faites à la Terre ».

Car, on ne peut plus parler de progression, mais plutôt d’EXPLOSION DEMOGRAPHIQUE !

Pourtant depuis Copernic, Magellan et surtout la conquête de l’espace, nous savons tous que la terre est ronde, qu’il s’agit d’espace fini et surtout CLOS !

Donc, question corollaire : Quand cette expansion infernale, que nous avons créée et que nous ne maîtrisons plus du tout, prendra-t-elle fin ? Mais aussi comment ?

Quand les instituteurs, « hussards de la république », posaient au début du XXème siècle des problèmes de robinets, tout le monde savait ce qui allait se produire : la baignoire allait déborder ! Mais à propos de notre explosion démographique, il n’y a pas de débordement, ni d’échappatoire possibles !

La Terre est un espace fini et malheureusement fermé, à l’extérieur duquel la vie n’est ni envisageable, ni possible ! Même si certains comme Elon Musk nous font croire qu’ils pourraient s’échapper en catimini ! Ou que d’autres pensent qu’un effort sur le tri de nos déchets, un transfert de déplacements vers la voiture électrique ou même le vélo, un meilleur partage de nos ressources, la remise en question du capitalisme, et j’en passe …. pourraient nous permettre de résoudre le problème ! Quelle illusion !

Même si nous arrivions à réduire le rythme de croissance de la population mondiale de moitié, compte tenu de la réduction des naissances en Occident, en Chine ou aux USA, de la généralisation de l’éducation des petites filles sud-sahariennes ou à devenir tous végans, comme certains de nos démographes l’estiment, cela ne sera pas suffisant ! Nous sommes confrontés au MUR de notre environnement et de l’espace humain ! Et il est à la fois incontournable et très haut : nous ne serons jamais 10, 15, 20 ou encore 50 milliards d’humains sur la Terre !


C’est ce MUR qui nous entraîne inexorablement et à très grande vitesse vers la sixième extinction : celle des humains, mais aussi d’une large majorité de mammifères et certainement de bien d’autres espèces végétales et aquatiques ! Comme il y a soixante-six millions d’années, la Terre a connu la disparition de tous les dinosaures ou presque : seuls les oiseaux, la branche avienne de cette grande famille d’animaux ont réussi à survivre. Et nous, humains, nous descendons de petits rongeurs assimilables à des souris, qui sont à l’origine de la vaste famille actuelle des mammifères.

D’autant que les risques se multiplient : en plus de la « minéralisation » de la planète avec la création, elle aussi exponentielle des villes, des immeubles, routes, autoroutes et autres aménagements artificiels que nous construisons, nous prenons conscience avec le GIEC du réchauffement climatique, de la surexploitation et du quasi épuisement de certaines de nos ressources, des glaciers qui fondent, du niveau des océans qui monte d’années en années et des conditions climatiques qui se dérèglent de plus en plus vite, avec tout son lot de tempêtes, ouragans, incendies gigantesques et cataclysmes en tous genres ! Et en 2020, nous découvrons des micro-organismes et virus (Covid-19), qui sont capables d’immobiliser toute la planète et qui sont capables de muter de plus en plus vite, tout en présentant des degrés de virulence de plus en plus importants.

Manifestement il y a urgence, avant que nous devenions les victimes passives de notre folie.

Durant ces dernières années, tous les indicateurs sont passés en alerte rouge, car il y a longtemps que nous ne respectons plus notre planète Terre. Et malgré quelques initiatives récentes en matière d’environnement, les efforts, certes insuffisants des multiples COP (Conférences des Parties) et autres mobilisations de rues, comment pourrait-il en être autrement puisque durant cette même période la population mondiale a explosé et qu’aucune réorientation n’est engagée : chaque jour qui passe, la Terre accueille 220 000 habitants supplémentaires. Et tout le monde détourne la tête ! Aucun homme politique responsable n’en parle (à l’exception peut-être d’Antoine Waechter, Nicolas Sarkozy, Yves Cochet, ...). C’est le même comportement qu’il y a 30 ans à propos du réchauffement climatique …. C’est pourquoi, en tant que Démographie Responsable, notre politique de « Lanceur d’Alerte » est indispensable. Et qu’il convient de la soutenir ….

Car, il y a d’autres solutions : réorienter les philosophies hégémoniques des hommes et plus récemment les politiques natalistes mises en œuvre à partir des années 50, pour opter vers d’autres solutions de type orthogéniques et planning familial (surtout dans les pays en voie de développement où cette démarche a été plus ou moins abandonnée depuis une vingtaine d’années) ou encore de l’enfant unique, telle que les chinois l’ont mise en place à partir de 1979 et bien sûr de quantités d’autres alternatives humanistes, qui restent à imaginer .… Dans tous les cas, il faut aborder intelligemment le problème, ne plus se comporter comme des autruches en se cachant la tête et entamer une réflexion, tout comme un débat mondial autour de ce sujet.

C’est la petite lueur de prise de conscience, qui pourrait redonner espoir et toute sa grandeur à « Homo Sapiens ». NOUS, qui sommes censés « savoir » il est indispensable que nous prenions conscience à l’échelle mondiale du danger qui nous menace TOUS, car si les virus s’en mêlent il est peu probable qu’à terme, il y ait des survivants. À force de détruire les habitats des chauves-souris, des pangolins et autres mammifères, il y aura dans une logique encore une fois de pure biologie évolutive, des petits organismes ou autres virus qui se montreront plus compétitifs que les humains et sauront coloniser notre planète TERRE. Et au cours de cette course folle, digne d’un roman de science-fiction, il est probable qu’à un certain moment, on n’arrive plus à multiplier assez rapidement les vaccins !

Comme l’indique François Renaud, chercheur au GEMI (Laboratoire Génétique et Evolution des Maladies Infectieuses – CNRS) : « Le Vivant est un monstre, qui ne cherche qu’à conquérir ! »

Épilogue :

Même si les preuves sont irréfutables, cette affaire est complexe !
Les parties sont partagées et malgré les différentes plaidoiries, les jurés sont perplexes. En effet, les lois n’avaient pas prévu ce type de situation et la jurisprudence n’existe pas : c’est la première affaire de ce genre ! Et ce sera certainement la dernière …

Le jugement a donc été mis en délibéré.

              Le 24 avril 2021               

Bernard LAFON

Président  de « Re-Local Organisation » - Auteur & Lobbyiste Environnemental

Ancien chef d’entreprise - Créateur du concept de « Légumes Oubliés »

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Une croissance exponentielle