7 milliards d’êtres humains aujourd'hui : combien demain ?
Voici le texte de la pétition lancée le 17 septembre 2011 sur le site lapetition.be et dont le destinataire est M. Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies
Selon l’ONU, le 31 octobre 2011, la planète comptera officiellement 7 milliards d’habitants. Le précédent cap, celui des 6 milliards, avait lui-même été franchi en 1999. Nous n’aurons donc mis que 12 ans pour croître de un milliard ! Rappelons que le premier milliard n’avait été atteint qu’en 1800, plusieurs dizaines de milliers d’années après l’apparition de l’Homme sur Terre…

Par ailleurs, les perspectives sont alarmantes puisque l’ONU vient de revoir à la hausse ses projections. En effet, il était jusqu’à présent envisagé une stabilisation de la population en 2050 à 9 milliards d’habitants. Or, nous devrions désormais, selon l’hypothèse moyenne, être 9,3 milliards à cette même date pour ensuite dépasser les 10 milliards en 2100, sans d’ailleurs être certains de nous stabiliser à ce niveau.

Alors que le capital d’énergie fossile, que la planète avait mis des dizaines de millions d’années à constituer, a été dilapidé en à peine plus d’un siècle et que nous vivons déjà à crédit sur le dos des générations futures, puisque nous les condamnons à consacrer une partie de leurs ressources et de leur travail à réparer les dégâts aujourd’hui infligés à la Terre,

Alors que nous avons provoqué la 6ème extinction de la biodiversité (97% des tigres ont été éliminés en un siècle, les ressources halieutiques se sont effondrées et de façon générale l’ensemble de la mégafaune est en voie d’extinction),

Alors que la planète se réchauffe inexorablement du fait de nos activités, que l’eau potable va manquer et que nous peinons à nourrir la population actuelle, la poursuite de la croissance démographique nous conduit dans le mur !

Une question se pose donc : sommes-nous impuissants face à cette situation ou pouvons nous agir ?

Il faut savoir que les prévisions de l’ONU pour 2050 relèvent de trois hypothèses de fécondité et conduisent à trois niveaux de population : une hypothèse basse menant à 8,1 milliards d’habitants, une moyenne (9,3 milliards) et une haute (10,6 milliards).

L’hypothèse basse est accessible si nous nous en donnons les moyens, elle conduirait à une situation plus facile à gérer tant du point de vue de la sécurité alimentaire de l’humanité que de la préservation de son environnement.

Ces moyens sont bien connus : il s’agit de l’éducation des jeunes filles des pays pauvres (qui est très en retard sur celle des garçons), de la généralisation de la planification familiale, comprenant le libre accès à la contraception (rappelons que d’ores et déjà 30% des grossesses ne sont pas désirées) et enfin de la diffusion de messages culturellement adaptés, alertant les populations sur l’impasse vers laquelle conduit une famille trop nombreuse, afin de les inciter à modérer leur procréation.

Au vu de tous ces éléments, nous vous demandons solennellement d’appeler les Etats de la planète à mettre en œuvre les politiques démocratiques citées plus haut, ainsi que d’aider à leur financement, afin de tenter de stabiliser la population mondiale au plus vite.

Commentaire archivé

#1 Surpopulation : Solutions — 18-09-2011 12:42

Avec notre technologie actuelle, la Terre ne devrait pas avoir plus de 3 milliards de personnes. Mais nous sommes maintenant plus de deux fois ce nombre.

Les Nations Unies devraient forcer tous les pays sur Terre à imposer une limite d'un enfant par famille ou par personne, partout dans le monde. Aujourd’hui faire des bébés c’est commettre un crime contre l'humanité. Nous sommes arrivés à ce drôle d'état de choses où donner la vie donne la mort. Car chaque fois qu’un bébé nait, nous causons plus de décès dans l'avenir parce que les bébés en plus auront besoin d’électricité.

La décision la plus sage est de limiter la population.Si nous ne réglons pas ce problème de surpopulation, nous disparaîtrons.