Pression de la population et biodiversité

L'OPT salue les résultats du sommet de la Biodiversité de Nagoya, mais pense que le fait de ne pas traiter du niveau de la population humaine en réduit la pertinence et certainement l'efficacité. Comme l'OPT l'a écrit au ministre britannique Richard Benyon avant la conférence, celle-ci est d'avance, vouée à l'échec, si la population continue à croître.

La réduction inéluctable de la biodiversité globale est la conséquence de 2 tendances : l'augmentation spectaculaire de la consommation individuelle, et la multiplication par 7 de la population mondiale ces 200 dernières années. Ces tendances conduisent à l'augmentation de la pollution, la destruction des habitats, et l'exploitation de la nature pour l'énergie, l'industrie, le bois, les minéraux, l'espace et tout particulièrement pour la nourriture. De plus en plus de gens ont besoin de plus en plus d'espaces vierges. Comme le mentionne David Attenborough, le responsable d'OPT, tous les problèmes environnementaux seraient beaucoup plus simples à résoudre, si nous étions moins nombreux, et certainement impossibles à solutionner si nous étions encore plus.

Les estimations des Nations Unies indiquent que nous allons atteindre dans une quarantaine d' années un chiffre compris entre 8 et 11 milliards. Ce chiffre dépendra en premier lieu de la disponibilité et de l'efficacité de la contraception. De nos jours 215 millions de femmes, de par le monde, manquent de formes modernes de contraceptions. Même dans les pays développés, les grossesses non désirées ne sont pas rares.

Le Président de l'OPT Roger Martin, déclare « qu'il est grand temps de faire le lien entre la croissance démographique et la perte de la biodiversité, la dégradation des terres, la raréfaction des ressources et la dégradation du climat. En particulier la santé reproductive devrait être considérée comme un impératif, autant sur le plan environnemental que sur le plan humain. Comme l'a affirmé l'an dernier Koffi Annan : la stabilité de la population devrait être la priorité pour le développement durable. Tous les gouvernements devraient prendre des mesures pour stabiliser ou réduire la population.»

The Optimum Population Trust welcomes the outcome of the Nagoya Biodiversity Summit by the parties to the Convention on Biological Diversity; but believes the lack of prominent reference to the need to address human population numbers significantly reduces its relevance and likely effectiveness. As OPT wrote in a letter to the UK government Minister (DEFRA) Richard Benyon before the conference, the Convention is doomed to fail if human numbers keep rising.

The relentless reduction in global biodiversity is caused by two trends: dramatically increased per capita consumption levels; and the seven fold increase in the world’s population from one to almost seven billion over the last two hundred years. These trends drive increasing pollution, the destruction of habitat and the exploitation of wildlife for energy, industry, timber, minerals, settlement and especially food. Ever more people need ever more land and inputs to grow ever more food, and take that land from space not occupied by other people, namely wildlife habitat. As OPT Patron Sir David Attenborough says, all environmental problems would be easier to solve with fewer people, and ultimately impossible with ever more.

UN projections are that the world population will reach somewhere between eight and eleven billion in just forty years time. The actual outcome depends primarily on the availability and effective use of contraception. Currently, 215 million women worldwide lack access to modern forms of contraception. Even in developed countries, unintended pregnancies are common, due to variable practice in health and education services.

OPT Chair Roger Martin comments “It is high time to ‘join the dots’ between population growth, biodiversity loss, land degradation, resource scarcity and climate change. In particular, reproductive health should be seen as an environmental imperative as well as a humanitarian one. As Kofi Annan said last year, population stabilisation should be a priority for sustainable development. All governments should be making the case that we should stabilise or reduce population numbers through voluntary means to sustainable levels.”
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