Véganisme et démographie



L'article principal, fort bien écrit, est signé par Méryl Pinque*.
Intitulé « La reproduction du néant » il exprime un point de vue très pessimiste que beaucoup partageront néanmoins.
En attestent ces quelques citations:
« L'anthropolâtrie fait des ravages;
À surpeupler le monde, ce n'est pas la vie qui triomphe, mais la mort;
Nous nous reproduisons alors que la planète ne nous supporte plus;
Nous vivons sur une Terre qui, par notre faute, est en train de mourir, mais nous continuons d'engendrer, confiants dans le génie d'une espèce qui, pourtant, sème la destruction partout où elle advient, jusqu'à se condamner elle-même;
Dans le triste néant qui s'avance, l'explosion démographique a la responsabilité capitale;
La surpopulation est le danger numéro un qui menace la survie planétaire;
Nous périrons de notre vanité. »

Deux témoignages (Laure et Alexandra) sur le thème « Natalité & Végétarisme » et « Être mère végane » viennent ensuite atténuer l'impression laissée par l'article précité.
Au final, on ne peut que féliciter VegMag d'avoir traité ce sujet de façon contradictoire.

*On peut aussi écouter Méryl Pinque lors de son passage à la télévision.
http://www.dailymotion.com/video/x2s9fa_20070522-france2-on-a-tout-essaye-l_animals

Définition wikipedia de vegan


Pour aller plus loin:
http://www.vegan.fr/

Commentaires avant 2018 :

#2 Raison — 12-05-2010 09:39

Le combat végétarien vise (entre autres) a une réduction drastique de la surpopulation des animaux artificielles : veaux, vaches, cochons et autres animaux sélectionnés génétiquement par les humains, reproduits par milliards de manière artificielle en lieux et place d'espaces sauvages.

L'élevage moderne est la pire des pires inventions de l'anthropolâtrie.

#1 Ambiguïté — 11-05-2010 17:49

Tout à fait d'accord, bien sûr, avec les propos de Méryl Pinque. Toutefois il est amusant de souligner une certaine ambiguïté de la démarche végétarienne, (bien que cette ambiguïté ne puisse en rien être reprochée aux végétariens) et qu'il s'agisse plutôt de la justification de cette pratique.Beaucoup d'écologistes conscients, à juste titre, que la production de viande est plus coûteuse (espace, énergie, pollution...) que l'équivalent en protéïnes végétales, voudraient favoriser l'alimentation d'origine purement végétale pour que justement nous puissions être plus nombreux sur la planète et nous nourrir tous. C'est vu comme une solution. Alors là bien sûr de mon point de vue c'est non ! Cela ne ferait d'ailleurs que repousser le problème et le faire se poser ensuite sur une plus grande échelle encore (12 au lieu de 9 milliards par exemple !) Pour les animaux c'est tous les jours Treblinka dit-on. Hélas ! Et sur ce point nous sommes impardonnables.